Edito: Vous avez aimé les municipales, vous adorerez les européennes…
CCIFE, partenaire des PME
C’était la dernière séance!
Ce qu’il faut savoir… (permis de conduire, procuration de vote, vote par Internet)
Les élections municipales sont un terrible camouflet pour François Hollande et sa majorité: La conviction s’ancre chez nos compatriotes que la France est condamnée à une croissance molle qui se confond avec une incapacité de l’Etat à agir. A «la crise des économistes» s’en rajoute une autre, plus profonde celle-là, une crise de confiance sur la capacité du pays, de l’Europe, des élites et du «système» à proposer autre chose que le filet d’eau tiède qui sort aujourd’hui des tuyauteries d’un système bien mal en point. C’est la clé pour comprendre l’abstention record de 38%, la plus forte de toutes les élections municipales depuis 1958. Conservateur par essence parce qu’il est devenu le parti des Bourgeois-Bohèmes urbains à hauts revenus et de la fonction publique protégée par son statut, le Parti socialiste n’est plus en prise sur la société. Il perd d’ailleurs ses soutiens dans les quartiers où le vote «issu de l’immigration» est le plus fort. L’UMP, quant à elle, sort optiquement grand vainqueur de ces élections, «le premier parti de France» pour reprendre l’expression de Jean François Copé. Mais derrière ces rodomontades, se cache une autre réalité. La réussite de l’UMP est d’abord due à la volonté de sanctionner la gauche. Elle est due aussi à son alliance sur le terrain avec l’UDI et à sa capacité à mobiliser l’électorat centriste véritable clé des scrutins électoraux. En sens inverse, la désunion entraîne l’échec comme l’illustre l’exemple parisien avec une UMP victime de ses conflits d’intérêt personnels et des sourdes luttes entre Nicolas Sarkozy, François Fillon et Jean François Copé. Dans de telles conditions, comment s’étonner des scores du Front National? Il se dessine sur la carte de France une ligne de force qui va de Hénin-Beaumont à Fréjus et qui porte la marque d’un réel enracinement territorial du Front National autour des quinze villes qu’il a conquises. La prochaine étape sera les élections européennes. Un défouloir sans risques. Marine Le Pen espère que le Front national sortira grand vainqueur de ce scrutin ou, à tout le moins, à égalité avec le PS et l’UMP. Sauf que l’UDI, qui présentera ses propres listes au Centre du débat européen prônant une véritable révolution dans la gouvernance de l’Union, peut perturber ce schéma… Face à la vague, François Hollande doit maintenant assumer un choix difficile: celui de faire connaître aux Français le fond de sa pensée et de lui donner une traduction politique et gouvernementale claire. Cela va beaucoup plus loin que de donner congé à Jean Marc Ayrault. CCIFE, partenaire des PMELa France compte 119.000 entreprises exportatrices dont 30.000 débutant à l’export. Seulement un tiers des primo-exportateurs survit après un an. Malgré la crise, les PME-ETI sont 38% à indiquer que leur chiffre d’affaires a augmenté en 2013 par rapport à 2012 et 42% disent l’avoir maintenu. Des battantes nos entreprises petites, moyennes et de taille intermédiaire, qui privilégient les pays européens comme destination «export». Une grande majorité voudraient pourtant prospecter d’autres pays plus lointains. Lorsqu’elles évoquent les freins à leur développement hors d’Europe, elles placent en tête la règlementation à l’étranger, puis la méconnaissance des opportunités et enfin la difficulté à identifier les bons partenaires commerciaux. L’enquête effectuée par l’Union des chambres de commerce et d’industrie (UCCIFE) en juillet 2013 confirme la notoriété qu’a le réseau à l’étranger auprès des PME-ETI pour aider à l’internationalisation. Nos pays d’Amérique latine ont besoin des entreprises françaises. Comment les aider à venir tenter leur chance et réussir sur notre continent en pleine croissance? Les CCIFE, premier réseau privé français d’entreprises dans le monde Les CCI Françaises à l’étranger sont des associations indépendantes de droit local qui regroupent des entreprises françaises et étrangères. Elles constituent un réseau mondial de relations et de contacts d’affaires de plus de 30.000 entreprises françaises et étrangères dans 81 pays. Les CCIFE s’autofinancent à 97%. Les services proposés aux entreprises se déclinent en quatre étapes:
Dans notre zone Amérique du Nord, centrale et du Sud, les CCIFE sont implantées dans 16 pays, contre 18 pays en Asie Océanie et 32 pays en Europe. Vous trouverez en lien ci-contre les pays où elles sont présentes. Un service pour l’emploi à l’étranger Les CCIFE contribuent au placement d’environ un millier de français et d’étrangers dans les entreprises situées sur le territoire de leur ressort. Elles reçoivent les Français déjà sur place recherchant un emploi. Elles les conseillent et les aident dans leur démarche. Elles ne peuvent répondre qu’aux demandes des personnes qui se trouvent physiquement sur leur marché. Certaines Chambres hébergent un service emploi avec l’appui du ministère des affaires étrangères (Comité pour l’emploi et la formation professionnelle). C’est le cas en Argentine, au Brésil, au Chili, au Mexique. D’autres proposent un service emploi sans l’aide de l’Etat français, en Colombie, au Pérou, en République dominicaine, à Haïti et au Venezuela. Les CCIFE ont également recours à des stagiaires le plus souvent sur de longues durées (4 à 6 mois minimum). Les stages concernent les domaines de l’appui commercial et de l’organisation d’évènements et publications. L’Amérique latine est-elle un paradis pour les investisseurs, comme le disent certains observateurs avisés? En tout cas, les opportunités d’affaires sont réelles en Colombie, au Chili, en Argentine, au Mexique et au Brésil. Les Chambres de commerce et d’industrie françaises appuieront vos projets. C’était la dernière séance!
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